I Sell the Dead

Dans la série d’horreur sombrement comique “Je vends des morts”, qui se déroule dans un village anglais du XIXe siècle, empreint de superstitions et de déclin social, nous suivons les mésaventures d’Arthur Blake, un fossoyeur maladroit avec un métier secondaire inhabituel. En difficulté pour joindre les deux bouts, Arthur découvre comment tirer profit des défunts, transformant son commerce morbide en une aventure entrepreneurial inattendue. Avec l’aide de son partenaire ingénieux mais moralement douteux, l’excentrique Dr. Ignatius Bickle, Arthur commence à vendre des cadavres frais aux écoles de médecine et à des acheteurs peu scrupuleux.

Au fur et à mesure que le récit se déroule, nous plongeons dans le passé complexe d’Arthur, révélant son enfance tragique — une vie passée dans l’ombre de la potence, apprenant à naviguer sur la fine ligne entre la vie et la mort. Dans une quête de rédemption, il lutte contre les conséquences de ses choix, faisant face à un monde où la survie impose des décisions désespérées. Chaque épisode dévoile un nouveau défi ; d’une vente ratée à un fantôme vengeur, les voyages comiques mais périlleux d’Arthur introduisent une galerie de personnages éclectiques. Parmi eux se trouvent le gardien de cimetière zélé, le constable suspicieux, et une jeune femme ingénieuse nommée Eliza, qui voit le potentiel dans la vocation sinistre d’Arthur et souhaite le guider vers une vie plus légitime.

Les thèmes de la moralité et des conséquences du désespoir sont tissés tout au long de l’intrigue, incitant les spectateurs à réfléchir jusqu’où on peut aller pour survivre. Alors qu’Arthur et le Dr. Bickle se heurtent à des rivalités inattendues et à des menaces émanant des autorités locales, la série équilibre habilement humour et accents macabres. Le décor vivant de la société victorienne devient un personnage à part entière, reflétant les dilemmes moraux d’Arthur et son désir d’un avenir meilleur.

Le récit captive par un mélange d’esprit aiguisé et d’émotion authentique, dévoilant le conflit intérieur d’Arthur alors qu’il confronte l’impact de son métier sur son âme. Trouvera-t-il un moyen d’échapper à sa malédiction auto-imposée ? Ou son passé le rattrapera-t-il, s’entremêlant fatalement avec les os qu’il vend ? “Je vends des morts” invite les audiences à explorer les bas-fonds de l’existence humaine, où chaque transaction possède une valeur qui dépasse celle de la simple monnaie — un récit d’ambition, de remords et de la quête de l’honnêteté dans un monde enveloppé d’obscurité.